Deux églises de notre paroisse offraient la possibilité aux paroissiens d'assister à une veillée de Noël avec crèche vivante : Maroilles et Bousies. Toutes deux accueillirent une assemblée nombreuse.
A Bousies, tandis que la chorale chantait « Noël, Noël, Jésus est né », tous les acteurs de cette célébration, les personnes désignées pour les lectures ainsi que Jérôme, un jeune séminariste, s'avancèrent en procession.
« Marie et Joseph » prirent place dans le choeur, au pied de la crèche qui accueillit bientôt l'Enfant Jésus.
C'est après l'évangile que l'assistance put entendre un conte de Noël : « Les trois miséreux ».
Avec un peu d'avance sur le calendrier liturgique les mages déposent tour à tour au pied du nouveau-né la myrrhe, l'or et l'encens sous les regards des jeunes acteurs et d'adultes agenouillés sensés représenter des habitants de Béthléem. Trois malheureux arrivent à leur tour auxquels Joseph offrent les présents reçus des rois mages. Ils n'ont rien que leur vie misérable à offrir au Sauveur. « Ils avaient déposé leur fardeau. Ils savaient, maintenant, qu'entre les mains de cet Enfant tout pouvait être déposé : la pauvreté, la souffrance, la tristesse....Ils sortirent de la crèche et retournèrent, réconfortés dans leur misère parce qu'ils savaient qu'elle était partagée. »
C'est après ce temps fort que l'abbé Evariste, qui officiait avec le diacre Didier, invita les enfants à venir mettre leur lumignon au pied de la crèche.
En fin de célébration l'abbé bénit les nombreux vêtements destinés aux prochains nouveaux-nés du « clocher » de Bousies, exposés en arrière plan dans le choeur.
C'est sur l'incontournable « Il est né le divin Enfant » que s'acheva cette belle cérémonie parfaitement orchestrée.
Merci à l'abbé Evariste, à Didier, à Hélène, à Vincent et Virginie, à Pascale et sa chorale et à tous ceux qui ont permis que cette veillée de Noël soit, une fois encore, une réussite.
Pierre Péchiné