Le Jeudi-Saint marque le début du triduum pascal, une période qui dure jusqu'au dimanche de Pâques.
Ce jour-là nous, chrétiens, commémorons la Cène, le dernier repas que le Christ prit avec ses disciples et au cours duquel il institua l'Eucharistie en partageant le pain et le vin avant de s'adresser en ces termes à ces apôtres : « Faites ceci en mémoire de moi. »
C'est aussi le Jeudi-Saint que Jésus lava les pieds de ses disciples en signe d'humilité. En choisissant cette symbolique, il se fit serviteur et dira : « C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez vous aussi comme j’ai fait pour vous. »
Jeudi 18 avril la communauté paroissiale était invitée à l'église de Preux-au-Bois pour vivre la messe du Jeudi-Saint.
Quelques tables étroites, placées au centre de l'église faisaient office d'autel tandis que des chaises étaient installées de part et d'autre, en rangées parallèles.
Après la lecture de l'évangile par le diacre Didier Carlier et l'homélie prononcée par l'abbé Jean vint le temps du lavement des pieds.
Bien que le lavement des pieds ne soit pas une obligation, les abbés Jean et Jean-Marie choisirent de le pratiquer cette année. Six volontaires : enfants, adolescents, adultes, assis, le dos tourné au choeur, face à l'assemblée des fidèles, s'y prêtèrent de bonne grâce. Trois servants d'autel tenaient successivement un bassin, une cruche et une serviette. C'est dans la solennité que les prêtres, courbés ou agenouillés lavèrent un à un le pied que les participants leur présentaient.
Au moment de l'offertoire des enfants du « KT » apportèrent des nappes décorées pour en recouvrir l'autel. D'autres y déposaient peu après calice, cierge, burettes etc.. tandis que la chorale, renforcée par Nathalie (assistante pastorale du doyenné) à la flûte traversière, interprétait un chant cher à l'abbé Claude Devred : « Comme Lui ».
En fin de célébration les Serviteurs de l'Evangile aménagèrent l'autel du choeur avant que l'abbé Jean y installe l'ostensoir contenant le Saint-Sacrement pour permettre à chacun de prolonger la messe par un temps d'adoration.
Ce fut une belle cérémonie, vécue dans le recueillement et dans le souvenir de feu l'abbé Jean-Noël Carlier décédé quatre ans plus tôt.
JFD