En ces premiers jours de novembre, le rappel de l'épouvantable guerre de 1914-1918 n'aura échappé à personne. Conférences, écrits, documentaires, témoignages, images, concerts, manifestations de tous ordres, films nous permettent de faire mémoire de tous ceux qui ont laissé leur vie dans ce conflit mondial.
C'est dans ce contexte, et à quelques jours du centenaire de la proclamation de l'armistice, que l'Equipe d'Animation de la Paroisse a mis sur pied une « chaîne de prière » avec, comme support, cette belle prière attribuée à Saint-François :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix, Là où est la haine, que je mette l'amour. Là où est l'offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l'union. Là où est l'erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l'espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer. Car c'est en se donnant qu'on reçoit, c'est en s'oubliant qu'on se retrouve, c'est en pardonnant qu'on est pardonné, c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie. »
Le 8 novembre, ce sont prés de 30 personnes qui se sont retrouvées autour de l'abbé Jean, dans la salle Dom Bosco, à proximité du joli coin prière, pour prier et méditer sur la prière de Saint François mais aussi sur des textes de l'Abbé Pierre, du Père Christian de Chergé (moine de Tibhirine) et de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Prier pour la paix dans le monde mais aussi pour l'entente dans notre paroisse, dans nos familles. Prier pour les enfants maltraités, pour les pauvres, pour ceux qui ne connaissent pas la foi ou qui s'en sont éloignés, prier pour accorder ou solliciter le pardon. Autant de raisons de demander l'aide du Seigneur.
Interventions et chants ponctuèrent ce chaleureux et fraternel moment de recueillement.
Pierre Péchiné