Dimanche 9 avril, les paroissiens étaient venus en nombre pour participer à la messe des Rameaux. Tout le monde avait en main son bouquet de buis, plus ou moins conséquent. Car certains avaient entrepris cette démarche annuelle, pour eux, mais aussi pour des voisins, des amis qui n'avaient pu se déplacer.
Cette célébration rappelle que six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vint à Jérusalem. Il est acclamé par la foule qui a étendu ses manteaux sur le sol ou encore l'a tapissé de palmes ou autres rameaux verts ( Matthieu 21, 1-11)
C'est en mémoire de cet événement que nous, catholiques, portons nous aussi des rameaux. Dans notre région c'est du buis, mais dans le sud, c'est généralement de l'olivier.
Peu après le début de la cérémonie, et lors d'une procession avec les servants d'autel, l'abbé Lin Mahantana bénit les bouquets de buis, parfois agrémenté de jonquilles ou autres fleurs, tenus à bout de bras, un geste qui transforma notre église en un vert bosquet.
Puis vint la lecture de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, à plusieurs voix, qui fut un moment fort et très émouvant même si les faits relatés datent de plus de 2000 ans ( l'équipe de liturgie avait essayé, avec succès, de trouver autant de lecteurs masculins que féminins !) De nos jours encore, des chrétiens sont torturés et exécutés pour leur foi. Ce fut le cas aujourd'hui en Egypte où des attentats contre deux églises Coptes ont fait une quarantaine de tués.
Après la messe, chacun est reparti avec le buis béni pour en orner les croix de sa maison et pour en déposer sur les tombes de ses défunts : « geste de vénération et de confiance envers le Crucifié ».
Merci aux personnes qui, comme les années précédentes, ont pensé à apporter du buis pour ceux qui n'en n'avaient pas. Merci également à l'animatrice et aux différents lecteurs qui se sont appliqués à être audibles et compréhensibles par tous.
JFD